Jéromine Delebarre

psychopraticienne

La thérapie par les émotions

     

Durant mon parcours tant professionnel que personnel, j'ai pu constater comme les émotions étaient invalidées. De ce fait, elles peuvent être exacerbées, éteintes et souvent déplacées : ce ne sont plus les émotions que nous ressentons profondément que nous ne vivons, ce sont des substituts. Or, cette mise à distance ne nous permet plus de nous accueillir dans notre entièreté.

Les émotions sont pourtant la clé de notre épanouissement, de notre connaissance de nous-mêmes et de notre liberté. C'est en les retrouvant, en les stimulant et en les soignant que j'ai pu comprendre à quel point elles étaient capitales pour (re)trouver un bien-être authentique et une réelle liberté de choix et d'actions. Plus important encore, les émotions sont essentielles à notre survie, elles contribuent au maintien de notre intégrité physique et psychique. Elles nous permettent de sentir ce qui est bon ou mauvais pour nous. Je dirais même qu'elles sont le plus puissant des indicateurs quant à notre bien-être. Cela dit, nous subissons encore les effets de la primauté - culturelle - de la raison sur les émotions. 

 

Ainsi, je tente d'accompagner mes patient.es à retrouver leurs émotions profondes, parfois enfouies, parfois déplacées. Pour ce faire, je m'appuie sur l'expression émotionnelle via la mantra-thérapie, l'enfant intérieur et le dévoilement de soi pour sortir de la honte. 

Qui plus est, je m'appuie sur mes propres émotions durant le processus thérapeutique. Bien loin de la cure analytique type, je laisse vivre mes ressentis avec le ou la patiente afin de le ou la situer dans le réel. Ainsi, le rapport hiérarchique est supprimé et nous pouvons travailler ensemble, dans une collaboration d'équipe privilégiée et authentique.

La thérapie humaniste considère que les outils d'une thérapie efficace sont l'empathie, l'écoute active, l’acceptation inconditionnelle et l'authenticité. Je partage ce point de vue puisque c'est très exactement ce qui permettra au patient de vouloir se dévoiler pleinement, de sortir du silence. 

Je suis aussi convaincue que notre place ne se joue pas au hasard. Les situations que nous rencontrons, les personnes avec qui nous établissons des relations sont choisies par l'inconscient afin de réparer ce qui doit l'être. Les blessures infantiles se rejouent jusqu'à leur guérison. Les symptômes ne sont alors que des solutions... Provisoires.

Expression émotionnelle

Ma pratique s'inspire en grande majorité du travail que j'ai vécu et appris en Dynamique Emotionnelle Exprimée, thérapie fondée par le Dr Etiennes Jalenques.

"La DEE considère que la plupart de nos souffrances, de nos problématiques profondes, s’accompagne de perturbations de nos émotions, d’un excès à une apparente inexistence de celles-ci.

Fondamentalement, nos émotions participent tout à la fois de notre vie psychique et de notre vécu corporel. Elles sont à ce double titre la partie la plus spontanée et la plus évidente de notre sensibilité; c’est à travers elles que nous nous ressentons être nous-mêmes et saisissons les mouvements de notre affectivité; ce sont elles qui constituent « la sève de notre vie psychique » (Etienne Jalenques).

L’altération jusqu’à la disparition de l’expression émotionnelle génère un éloignement d’avec soi-même, un « manque à être »." 

Faire surgir des émotions, reconnaître et retrouver celles qui ont été bloquées ou hypertrophiées dans notre passé et parvenir à les exprimer pleinement, c’est rendre nouveau, vivant, mobile et évolutif notre univers intérieur. C’est accomplir la cohésion entre le psychique et le somatique, apprendre à gérer autrement nos tensions internes et positiver notre rapport à nous-mêmes et au monde avec plus d’harmonie, de souplesse, de vitalité et de joie de vivre

http://dynamique-emotionnelle.com/approche.php

Le travail en DEE consiste à encourager le patient à exprimer ses émotions afin de lui permettre d’accéder à ses souffrances présentes et passées, conscientes et inconscientes et à lever les blocages et dysfonctionnements émotionnels qui y sont associés.

Ainsi, après avoir mis en évidence les problématiques affectives du patient, l’émotionnel permet de revisiter et vivifier le vécu passé dans le but d’apaiser les souffrances et de les « réparer ».Au fil du temps, le patient acquiert un contact de plus en plus direct et fluide avec son ressenti ; il s’ouvre dans ce processus de travail à une confiance et une liberté intérieures grandissantes.

http://dynamique-emotionnelle.com/pratique.php 

L'enfant qui agit en nous

L'immense majorité de nos états découlent de notre enfance. En effet, cette période signe nos fondements, ce qui inclut notre vie cognitive, affective et comportementale. Ainsi, en chaque adulte réside l'enfant que nous avons été et c'est pour cette raison qu'il me semble essentiel de (re)communiquer avec lui. 

Chaque enfant découvre tôt ou tard la peur, la souffrance et le manque, sentiments inhérents au fait d'être vivant. Cela dit, il est encore trop jeune pour détenir les clés de compréhension suffisantes afin d'intégrer ce qu'il se produit en lui et à l'extérieur. N'ayant pas de possibilité d'élaboration, il interprète et fantasme les causes à effet. Bien souvent, il se sentira coupable de cette souffrance et dans son incapacité à sentir son impuissance, il mettra en place des mécanismes de défense lui donnant l'impression de pouvoir éviter que cela ne se reproduise. Il deviendra alors cette personne digne d'amour et de sécurité qu'il s'imagine. Oui, l'enfant est bel et bien dépendant en ce que sa survie est directement liée à l'amour qu'on lui donne. Dès lors, ce personnage que nous avons créé, ce faux self duquel découlent nos névroses, puise ses racines dans l'amour de soi : je m'aime suffisamment pour ne pas me mettre en danger. A ce stade, mieux vaut se nier que se laisser mourir. 

Durant la période de dépendance absolue puis relative - petite enfance, enfance, adolescence -, ces mécanismes sont brillants, ils nous sauvent. Devenus adultes, ils finissent par nous freiner, nous rendre malheureux voire malades. Surtout, ils ne sont plus nécessaires. 

Ainsi, reconnecter avec son enfant intérieur, c'est s'autoriser à ressentir ce qui a été refoulé sans être éprouvé, pour enfin s'en libérer. En d'autres termes, c'est devenir son propre parent, son bon parent. C'est lui dire qu'on sait ce qu'il ressent, qu'il est entendu et aimé, que nous sommes là pour lui et qu'il ne s'effondrera pas. Enfin vu et entendu, l'enfant s'autorise à être (il sort du "faire" pour être aimé), il s'individualise, s'autonomise et, connecté à son Soi profond, il peut à nouveau se connecter au monde. En effet, contacter son propre enfant, c'est aussi retrouver sa joie, sa liberté, sa curiosité et une profonde envie de vivre. 

Travailler avec son enfant intérieur représente, d'après moi, la voie royale vers notre vrai Soi. Quand certains diront "Deviens qui tu es", d'autres diront plutôt "Reviens à ce que tu as toujours été" et c'est davantage vers cela que je me tourne. 

Reconnecter avec la souffrance indicible de l'enfant, c'est aussi reconnecter avec sa joie infinie. L'un ne peut pas aller sans l'autre. L'inconscient n'est pas fait de cases distinctes. Bloquer la souffrance, c'est bloquer la joie. Relâchez-en une et l'autre apparait. 

Ainsi, dans ma pratique, je tente de vous aider à sentir cet enfant, à lui redonner sa place, à lui pardonner d'avoir été impuissant et de n'avoir pas pu faire autrement. 

L'ombre et la honte de soi

Je n'entends pas "ombre" comme une entité mauvaise et dangereuse. J'emploie ce terme dans la continuité de la pensée jungienne. L'ombre est ombre parce qu'elle est cachée, refoulée. Parce que la culture, l'éducation, la morale et, par voie de fait, la peur du rejet ont considéré que cette partie de nous était un monstre à bannir, inacceptable et intolérable.

Cela dit, la crainte du rejet nous a mené au plus grand rejet qui soit : le rejet d'une partie de nous-mêmes, de notre humanité. Chaque être humain possède en lui de la haine, de l'agressivité et des pulsions destructrices qui agissent bel et bien dans l'ombre tant qu'elles restent prisonnières du refoulement. Les rejeter ne les fait pas disparaitre. La liberté commence à partir du moment où nous sommes capables de sentir cela, de l'accueillir et de l'aimer. Allumez la lumière dans une cave et la cave devient tout de suite moins effrayante. 

La peur de l'ombre ne vient pas du fait qu'elle soit réellement monstrueuse, elle vient de la souffrance qui l'a fait naitre (honte, abandon, culpabilité, impuissance...) et contre laquelle nous luttons au prix d'un bonheur authentique. Accepter la haine ne rend pas plus haineux, le sadisme plus sadique. C'est sortir de l'aveuglement, du déni de soi, se comprendre plus largement, retrouver sa liberté et remettre de l'amour où nous en avons manqué. 

Je me propose alors d'entendre et d'aimer votre colère, votre haine, votre sadisme, votre jalousie, vos envies, votre égoïsme et tout ce qui constitue ce que vous rejetez chez vous, pour que vous puissiez à votre tour le sentir et l'aimer. Ainsi, par delà le bien et le mal, j'entends vous accepter dans votre entièreté. 


SI TU SOUHAITES :

 

- Te reconnecter à toi et à tes émotions

- Te découvrir, t'accueillir et t'aimer

- Retrouver ta liberté

- Comprendre pourquoi tu ne réussis pas à être pleinement épanoui.e

- Retrouver confiance et foi en ce qui va suivre dans ta vie

- Apprendre à te connecter davantage à ton corps et t'ancrer

- Apaiser tes angoisses, ton stress, ta solitude, ton chagrin...

 

Alors tu es au bon endroit !

 


Consultation en individuel ou en groupe

 

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jerominedelebarre@hotmail.com

 

Pour qui ?

Je prends en charge les adultes (18 ans et plus) pour tout type de demande, à l'exception des troubles psychopathologiques lourds non pris en charge par un médecin psychiatre.